Une fois que nous avons fait le choix d’utiliser le mécanisme de protection du « Pas de recul », nous devrons en informer la ou les personnes avec qui nous prenons une distance de ce que nous faisons, sans quoi ils ne comprendront pas ce qui se passe et pourrait l’interpréter comme du rejet, de l’abandon, du refus de résoudre le conflit, de la fuite pour ne pas faire face à nos tors, etc.
Idéalement, nous allons informer, à l’avance du recours à ce mécanisme de protection, les gens que nous côtoyons. Si cela n’est pas possible, nous devrons le faire lorsqu’une situation se présente.
Informer les gens lorsqu’une situation se présente
Lorsqu’une situation se présente, que nous ayons informé à l’avance ou pas les gens qui sont présents, il est important de les informer de notre besoin de prendre un pas de recul
Il est important de le faire sans blâmer les autres:
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Ex. : « Là, vous m’avez mis en colère… »;
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Ex. « Tu ne veux rien comprendre… »;
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Ex. « Regarde dans quel état tu me mets… ».
C’est nous qui sommes en colère. Ce sont nos besoins qui ne sont pas satisfaits. C’est nous qui n’arrivons plus à communiquer. C’est nous qui avons besoin de prendre un pas de recul. C’est nous qui choisissons d’utiliser ce moyen pour nous calmer. C’est notre responsabilité que nous prenons de nous gérer et cela doit être clair dans notre esprit et dans notre communication.
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Ex. : « Là, je suis en colère… »;
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Ex. « Je n’arrive plus à communiquer… »;
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Ex. « Je ne suis plus en état de négocier… ».
…je vais aller me calmer pour ne pas dire des choses qui dépasseraient ma pensée.
Il est important, avant de quitter, de dire que nous reviendrons pour en parler calmement. Bien sûr, il est non seulement important de dire que nous reviendrons, mais il est important de le faire, car si nous le disons et que ne nous le faisons pas, cela équivaut à ne pas écouter l’autre ou fuir. Nous perdrons de la crédibilité et l’autre risque de ne plus accepter de rester avec sa frustration ou de nous laisser nous défiler, il ne voudra plus collaborer et nous laisser partir même si nous sommes, cette fois, remplies de bonnes intentions.
Une fois que nous aurons pris notre « Pas de recul », il est bon d’utiliser le mécanisme de protection du « Time Out », de « Ventiler l’agressivité », de « Se départir de l’adrénaline physiquement ou psychiquement » avant de faire une réflexion 360 degrés.