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Qu'est-ce que la violence physique

La violence physique est une violence qui atteint directement sa victime dans son intégrité physique (exemples : frapper, brûler, pincer, mordre, griffer, pousser, secouer, serrer, etc.).

La violence physique peut aussi être faite par l’inaction, comme dans le cas de la négligence criminelle où l’inaction de quelqu’un met la santé ou la vie de quelqu’un en danger. Par exemple, un parent qui laisse son bébé seul la nuit ou à une personne qui ne donne pas les soins appropriés à son parent en perte d’autonomie.

Bien que ses auteurs et parfois même les victimes tentent de la cacher, la violence physique est la forme de violence la plus facilement identifiable puisqu’elle laisse des traces physiques (exemples : ecchymose, os brisé, dent cassée, épaule disloquée, arrêt de la croissance chez un enfant, détérioration de l’état de santé chez un aîné, etc.) et psychologiques chez les victimes (exemples : peur des réactions de la personne violente, soumission ou révolte des proches, dépression, etc.).

Lorsque la violence physique est présente entre des personnes qui sont en relation (couple, membre d’une même famille, collègue de travail, etc.), sa présence nous indique la présence dissimulée d’une violence psychologique et/ou verbale qui habituellement la précède.

La violence physique c’est aussi la violence qui atteint sa victime psychologiquement en passant par le corps. (Exemples : attouchement sexuel non désiré, séquestration, etc.). Même si ces violences causent parfois peu ou pas de lésion corporelle, elle passe par le non-respect des limites du corps, la domination physique, la privation des besoins physiques, pour créer des traumatismes psychologiques.

La violence physique (ex. frapper, pincer, pousser, etc.) peut créer également des traumatismes psychologiques. Le risque que cela se produise augmente selon différents facteurs : l’intensité, la fréquence, l’intention ou l’impact de la violence. Par exemple, une personne qui se fait ruer de coup de pied sera, vu l’intensité de la violence reçue, aussi traumatisée psychologiquement. Pour une personne qui se fait pincer ou griffer, le risque d’être traumatisée psychologiquement augmente si cela se répète, car c’est avec la répétition et la fréquence que ces petits traumatismes du corps créent le traumatisme psychologique. De son côté, une personne qui se fait pousser vers un escalier pourrait être traumatisée psychologiquement, même si elle ne tombe pas et surtout si elle apprend que la personne qui l’a poussée l’a fait volontairement. Dans ce cas c’est l’intention de blessé ou de tuer de l’agresseur qui crée le traumatisme chez la victime.

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