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L’agressivité en résumé

- L’agressivité mal gérée
- L’agressivité sainement utilisée
- L’agressivité n’est pas de la violence

L’agressivité n’est pas une émotion, elle est une pulsion et comme d’autres pulsions, elle peut être éveillée par des émotions, sentiments et états affectifs.
Cette pulsion nous pousse à aller vers l’autre, à agir sur ou contre l’autre. Cette pulsion déploie nos ressources pour :

1. Résister au pouvoir de l’extérieur sur nous, préserver notre équilibre, repousser un envahisseur et assurer notre survie.
2. Prendre un pouvoir sur l’extérieur, de sorte à prendre notre place, faire grandir notre territoire, etc.
3. Reprendre le pouvoir sur l’extérieur, mettre fin à un abus, faire face à l’adversité ou encore faire respecter notre territoire, nos limites, nous défendre ou maitriser notre adversaire lorsque nous sommes agressés.

Pour que le recours à l’agressivité nous mène à une action juste et adéquate et non à une réaction disproportionnée ou inadéquate, nous devons la gérer, départager où nous pouvons nous en servir et où nous devons la retenir.


- Discerner l’agressivité mal gérée de l’agressivité sainement utilisée.

La pulsion d’agressivité n’est pas fondamentalement mauvaise, elle est même saine et essentielle dans certaines circonstances. Une personne complètement dépourvue d’agressivité, complètement inhibée ou qui la refoule, n’aurait pas les ressources nécessaires pour faire face à l’adversité et ne réagira pas adéquatement aux agressions extérieures. Elle risque d’accepter l’inacceptable, de ne pas se protéger ou de ne pas protéger ceux dont elle a la responsabilité.

Bien gérée, l’agressivité se manifeste comme de la détermination, de l’audace, de la compétitivité, de la combativité et de l’endurance. Elle permet des performances physiques exceptionnelles, de l’affirmation, la protection de soi et des siens, la conservation ou l’agrandissement de son territoire personnel.


L’agressivité est saine si :

a. Si elle sert à répondre à nos besoins dans le respect de soi-même et de l’autre.
b. Si elle permet de faire grandir ou de rétablir notre territoire, sans envahir ou détruire le territoire de l’autre.
c. Elle permet de nous protéger, de protéger ceux que nous aimons, de faire face à nos peurs, de nous défendre contre une menace réelle, de mettre fin à un abus ou rétablir une injustice.


- L’agressivité n’est pas de la violence

L’agressivité n’est pas de la violence, mais si elle n’est pas gérée, les réactions défensives et même offensives peuvent atteindre l’autre, créer un malaise ou même le blesser psychologiquement.

Nous retrouverons alors quatre manifestations d’agressivité mal gérée :

• L’agressivité refoulée
(ex. refoulement, rancune, ressentiment, jugement silencieux)

• L’agressivité retournée contre soi
(ex. auto sabotage, négligence de soi, auto culpabilisation, auto dévalorisation, auto mutilation, suicide)

• Agressivité orientée vers l’autre de façon passive
(ex. résistance, non-respect des engagements, non-réponse aux besoins, négligence de l’autre, indifférence, etc.)

• Agressivité orientée vers l’autre
(ex. attitude méprisante, rejet, sarcasme, contrôle, manipulation, blâme, etc.)

L’agressivité non gérée peut gravement nuire à la relation interpersonnelle, voire la briser. L’agressivité non gérée peut mener dans certain cas, à faire violence.

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