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Connaitre et agir sur les mécanismes et les facteurs

Il y a une multitude de mécanismes sous-jacents, de facteurs psychologiques, neurologiques, héréditaires, environnementaux et autres, qui peuvent expliquer la difficulté qu’éprouve une personne à gérer ses émotions et maîtriser ses pulsions.

Voici une liste non exhaustive de mécanismes et facteurs sous-jacents :

• La faim
• La fatigue
• Le stress
• Insécurité, angoisse, situation précaire
• Une forte sensibilité ou une hypersensibilité
• Éléments caractériels, tempérament héréditaire, personnalité sanguine, etc.
• Anxiété situationnelle ou trouble anxieux
• Blessures dans la relation à l’autorité ou trouble d'opposition
• Difficulté à gérer ses émotions
• Troubles de l’humeur (troubles bipolaires, dépression…)
• Consommation de drogues ou d’alcool (l’altération du jugement et la désinhibition rendent plus difficile la maîtrise des pulsions)
• Les compulsions et dépendances (jeux, drogue, nourriture, etc.)
• Le sevrage d’une dépendance, notamment au tabac ou à la cocaïne, l’héroïne, etc.
• Pathologies physiques (infections, inflammation, douleurs chroniques)
• Le dégoût, le ras-le-bol: perte de l’envie de fournir des efforts
• L’intolérance à la frustration
• Troubles de personnalité (obsessionnel, psychopathique, TPL…)
• Trouble de l’hyperactivité, chez l’enfant
• Trouble explosif intermittent (moments d’impulsivité et d’agressivité sans autre explication)

Certains facteurs vont aggraver le risque d’actes impulsifs:

• Tout ce qui peut entrainer une impossibilité à réfléchir à ce qui se passe et à prendre de la distance: (surprise, imprévu, situation d’urgence, changement soudain ou imprévisible, etc.)
• Conviction de devoir réagir tout de suite (à tort ou à raison), spontanément et du tac au tac
• Mauvaise compréhension de la situation
• Honte

Une fois que nous avons identifié les facteurs, nous pouvons :

• Mettre en place des stratégies organisationnelles
(ex. agenda, organisation, temps de repos, se coucher tôt, choix d’environnement de travail, de lieu de résidence, etc.).
• Mettre en place des stratégies de protection
(ex. éviter de se retrouver dans certaines situations, agir sur nos dépendances, limiter notre accès à notre argent, etc.)
• Aller chercher l’aide approprié
(Médecin, psychiatre, psychologue, thérapeute, chiropraticien, massothérapeute, etc.).

Ces outils sont simples, efficaces, faciles et rapides à mettre en place. Ils permettent un redressement rapide de la situation, mais n’apportent pas toujours les changements désirés à long terme. Pourquoi? Parce qu’ils agissent sur des choses extérieures ou à des endroits où nous n’avons pas beaucoup de pouvoir.

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