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Le temps de réflexion

Agir impulsivement, c’est agir sans réfléchir, selon nos pulsions et nos émotions.

Cela veut donc dire que nous agissons en étant inconscients de la mécanique intérieure qui nous amène à faire ces choix, à dire ces paroles ou à commettre ces gestes. Prendre un temps de réflexion est un temps pour se regarder avec bienveillance, pour se comprendre, pour conscientiser notre mécanique intérieure.

Pour pouvoir utiliser ce mécanisme de protection :

Étape 1
Il faut avoir identifier que nous agissons sans réfléchir, selon nos pulsions et nos émotions, que nous avons besoin de réfléchir pour faire de meilleur choix, pour s’assurer de prendre les meilleures décisions, pour s’assurer de bien communiquer, pour s’assurer de ne pas faire violence.

Étape 2
Avoir accepté que nous n’arrivions pas à prendre de bonnes décisions sur le moment et que nous ayons besoin de temps. Il faut renoncer à la facilité de dire ou de faire tout ce qui nous passe par la tête pour aller vers des gestes et des paroles réfléchies qui nous permettent d’avoir un portrait plus global des situations, de prendre nos besoins et limites en considération, faire de meilleurs choix, mieux communiquer, etc.

Étape 3
Prendre notre responsabilité de notre besoin de réfléchir pour ne pas laisser nos émotions et nos pulsions diriger notre vie. Nous devons également choisir de renoncer à la liberté de faire ou dire certaines choses spontanément pour aller vers des actions plus justes et des paroles qui reflètent mieux notre pensée, nos peurs, notre douleur émotionnelle, nos besoins et nos limites.

Étape 4
Choisir le mécanisme de prévention ou de protection : du Temps de Réflexion.


Pour y arriver, il est utile d’observer nos fonctionnements défensifs en se posant des questions comme :

• Est-ce que je suis dans l’autoculpabilisation ?
• Est-ce que je suis dans l’autocastration ?
• Est-ce que je suis dans la fuite et évitement ?
• Est-ce que je suis dans le refoulement
• Si oui de quoi je me défends ? (Peurs, honte, culpabilité, etc.)

Face aux besoins frustrés :

• Est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Quel besoin cela répond dans ma vie ?
• Est-ce que je tente de compenser un manque que je vis ailleurs dans ma vie actuelle par cet achat ?
• Qu’est-ce qui part de moi qui fait que ce besoin n’est pas satisfait dans ma vie, dans cette relation ?
• Quels sont les besoins que je tente de combler ?

Face aux limites :

• Qu’est-ce qui part de moi qui fait que cette limite n’est pas respectée ?
• Quels sont les besoins qui sont satisfaits ou que je peux satisfaire quand cette limite est respectée ?
• Qu’est-ce qui fait que je ne mets pas ma limite ? (Ex. peur de blesser, peur de perdre, etc.)

Face aux peurs :

• Quelles sont mes peurs en lien avec cette situation ?
• Qu’est-ce qui appartient à la réalité/à l’imaginaire ?
• Si j’agissais pour aller vers ce dont j’ai besoin, qu’est-ce que je ferais ?

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